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Ci-contre: XENIX Trio, en live Bordeaux 1987.

La ville est alors un vivier fébrile de musiciens rock, jazz et fusion habités, précis, puissamment inspirés par l'énergie de l'instant, architectes de conversations musicales très élaborées.

 

François Faure au piano, Maurice Fari à la battterie et Jack Tocah, à la basse.


Le musicien Jack Tocah est né de l'énergie créatrice des années 1970 à Périgueux: c'est l'époque de la musique populaire par l'orchestre de bal, le rock avec le groupe Byzance, et la musique expérimentale psychédélique dans la mouvance des Pink Floyd qu'il mêle à l'apport "pensée et musique" de John Coltrane. C'est une époque fondatrice où, avec ses amis Robert Louis Vargas (guitare), et Gérard Claverie (batterie), il improvise et expérimente des heures durant une musique affranchie de toute référence. Il a fait partie des groupes bordelais mythiques : XALPH (mouvance MAGMA) et ROGER LA HONTE ( Rock). Il est cité dans « Bordeaux Rock » de Denis Fouquet, ouvrage retraçant l'histoire du Rock à Bordeaux. Il a travaillé ensuite aux côtés du pianiste François FAURE ( Jazz fusion), et ce fut aussi l'époque où il a beaucoup enseigné la basse à Bordeaux. Puis est venue la rencontre cruciale avec Bernard LUBAT. Il fut plusieurs années le bassiste de la Compagnie. L'émulation en son sein a constitué la clé de voûte entre sa technique de musicien et la notion d'Art: le questionnement, la liberté. Il travaille ensuite en tant que producteur et bassiste de Sylvie Maréchal, (album Providence), avant d'ouvrir pendant quelques années une galerie d'art dans l'entre deux mers bordelais. Puis ce sont des années de réflexion, d'introspection. Il rencontre Carole en 2016. Ensemble ils jettent alors les bases de leur duo.

 

 

 

Carole SIMON est chanteuse, professeur chant Jazz et musiques improvisées diplômée d'état. Initiée à l'art par la danse classique, les arts plastiques, la littérature et la poésie sont une référence fondamentale pour son travail musical. Passionnée de psychanalyse, elle y trouve aussi, à la façon des surréalistes, un outil de créativité, ainsi que dans sa passion pour l'enseignement du chant jazz et improvisé: "Les oreilles doivent frémir comme celles d'un animal et l'instinct doit se frotter au risque de la connaissance, si l'on veut voir où il mène.".

Elle fait ses premières armes de chanteuse à l'école du Jazz traditionnel, puis se tourne vers la composition, et les musiques improvisées (rencontre esth-étiquement déterminantes avec Bernard Maury, Antoine Hervé et Patrick Schroeder). Elle obtient en 96 le prix SACEM au cours du Crest Jazz Vocal avec les compositions de son 1er album Mektoub. Elle est engagée sur des projets en tant que soliste: Big Band de Joseph Ganter au Grand Théâtre de Bordeaux en 1994, "Anamnesis evocacion flamenca" de Concha Castillo, big band de Serge Balsamo « Flex à 13 » à la fin des années 90, et beaucoup plus récemment, 2015, sur "Nougaro en 4 couleurs", de V. Chane-Tef.

Elle enregistre avec Serge Moulinier au début des années 2000 son 2ème album « Barco ». Elle y a conçu son 3ème album « Paris- Madrid » pour lequel elle fait appel à W.Lecomte (piano), S.Balsamo (guitare), P.-F.Dufour (batterie), A. de Paula (basse)  et M. Berthoumieux (accordéon). Suivent une série de concert éponyme à Paris et en province, l'équipe s'adjoignant Luiz Augusto Cavani (batterie) et Raul Mascarenhas ou Hervé Meschinet (sax et flûte, en alternance).

En 2016, c'est la rencontre avec Jack.

 

 

2020 sortie de "Qui comme Ulysse".

Pressbook de Carole SIMON (non exhaustif) ci-dessous.

 


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Création Enfance

Il était une fois, il y a dix jours, il y a cent ans, les enfants d'un village du bord de la Garonne. Ils rencontrèrent une chanteuse de jazz. Le village avait été inondé l'hiver précédent. Elle habitait plus loin, sur la même rive, juste derrière la vieille digue qui avait, encore une fois mais pour combien de temps, tenu bon. Une petite fée invisible et malicieuse, nommée Maryse, lui fredonnait souvent à l'oreille comme un début de ritournelle : « Si la digue rompt... Si la digue rompt... » Quand la chanteuse rencontra les enfants, ils étaient en classe, avec leur maîtresse, Céline Dumas . Elle leur apprit la ritournelle. - « À quoi sert une chanson ? » demanda le fleuve qui les écoutait. - « À nous ressembler, à nous faire danser », dirent les enfants. - « À nous ouvrir au monde et à relativiser les peurs », dit la chanteuse. Ensemble, ils parlèrent de l'eau qui monte et de la vie, de musique, de rythme, et de parole posée dessus. Le work song est, entre autres, à l'origine du jazz. Elle leur apprit que sur son rythme répétitif, il servait à donner du courage, parler des peines et de l'espoir, supporter la fatalité et neutraliser la peur. Les enfants laissèrent alors s'échapper de leurs bouches des mots multicolores. La chanteuse Carole, la maîtresse Céline, et Michel Bourdot , un villageois marchand d'épuisettes, ont attrapé ces mots avec des épuisettes. Carole a mis de l'ordre, de la rime et du rythme dans tous ces mots. Ils ont rejoint la petite ritournelle « Si la digue rompt, digue rompt, digue rompt là... » Jack Tocah , l'amoureux de la chanteuse, qui était aussi musicien, vint y jouer ses notes. Ainsi commença l'histoire de SILADIGUERON...

Lien vers docu-clip intégral sur la chaîne YouTube de la SACEM: https://www.youtube.com/watch?v=O0jMxSXDuqc

JANVIER 2018.

Annie ROBERT est venue nous voir.

Webzine intégral cliquez-la-dessus.

 

Merci à Satiti Partenlive, venue nous "shooter" en 2017.